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21 novembre 1671
Première représentation de Bérénice, tragédie de Racine.

21 novembre 1672
Instauration des visites académiques. Cet usage, qui rebute bien des postaulants, est dû à Perrault, qui insista pour faire prendre, avant une élection, « toute information sur les intentions du candidat ». On trouva courtois, non de demander au postulant de répondre par une lettre, mais de le prier de venir parler de « ses intentions » en personne auprès de chaque membre. Bien que l'on eût alors infiniment moins d'occupation qu'aujourd'hui, certains qui briguaient l'honneur d'entrer...
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Histoire de l'église

Les curés d'Arzilliéres
Les curés de Neuville
Administration Ecclésiastique avant la Révolution
 
LES CURES D'ARZILLIERES (1573-20..)
1573
CONTANT JEHAN (Echange Arzi et Seigneur 5/6/1849)
1602
PIERRET JEAN (Rech. Arzilliéres-Broullion)
1626
LANGE REGNARD
1656
RONDOT URBAIN
1663
SALLIGNY NICOLAS
1687
LE ROYER N.
1694
DE BLAINES CHARLES
1710
CASSOLET LOUIS
1716
THIERY FRANCOIS                                       (1)
1741
LESEURE LOUIS
1752
VINCENT JEAN REMY CHRISTIN
1788
LAMBERT NICOLAS HILAIRE
1803
GILLET NICOLAS
1805
SONGIS LOUIS                                              (2)
1808
TITROUD JOACHIM
1814
CHATAUX MICHEL FRANCOIS
1823
MORIZET JEAN BAPTISTE
1828
BEATIL ALEXANDRE CLEMENT
1830
DERRE FRANCOIS AUGUSTIN
1849
BERTRAND FRANCOIS FREDERIC
1849
COQUIR JEAN EUGENE
1856
MICHEL CLAUDE DENIS
1864
BAPTAULT PHILIPPE AUGUSTE
1874
BOURGEOIS FELIX ALEXANDRE
 
MICHELS
1896
BOURSEAUX
1908
CRETE PAUL
1946
BAZIN EMILE                                                  (3)
 
SIMOENS DANIEL
 
ROYER
 
OLIVIER PATRICE 
THIOMBIANO MICHEL
 
 
Père Marc HEMAR,
Père Edouard BONTOUX 
Père Gaspard KOMISER
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1 : Enterré au choeur de l'église.
2 : Réside à Blaise, paroisse à laquelle Arzilliéres est réunie au titre d'annexe.
     Arzilliéres a été séparée de Blaise et érigée en succursale par décret du 29 août 1809 avec Neuville pour annexe.
3 : Réside à Blaise. Arzilliéres est redevenue annexe de Blaise à cette date.
 
Source : Registres paroissiaux d'Arzilliéres
                 Extraits du Doyenné de St Remy en Bouzemont
                  Recherches effectuées par Mme GERARD
Jean Pol Bouilly
Mis à jour le 18/03/2018
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LES CURES DE NEUVILLE SOUS ARZILLIERES (1674-20..)
1674             
HERARD Noel
1683
BROCOURT
1686
PRIGNET
1687
LE ROYER
1690
BAILLI
1693
LABAT Jean Baptiste
MAVILLY Jean
COCQTEAULX Pierre
1694
LUILLET
1698
VINCENT Anthoine----curé de Saint Genest
1700
BLANCHARD
1704
CAZIN
1705
DELALAIN----curé de Saint Genest
1706
GUIDON
1721
THIERY François---curé d'Arzillieres
1722
VINCENT
1723
THEMART
1738
OUDIN Maurice
1757
COIVAR--- curé de Saint Genest
   
   
  A suivre
Source : Registres paroissiaux de Neuville
Jean pol Bouilly
Mis à jour le 24/10/2016
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Administration Ecclésiastique avant la Révolution
La paroisse d'Arzilliéres faisait partie du doyenné de Perthes, diocèse ancien de Châlons-sur-Marne. L'église de ce lieu fut donnée par Roger III, évêque de Châlons, à l'abbaye de Montier-en-Der, à une date que l'on fixe à 1084.
Le primitif autel d'Arzilliéres se trouvait-il au sud-est et au pied du village actuel, sur la partie du territoire que l'on a quelque raison de considérer comme étant l'emplacement de l'antique Arzillaria, et où subsista jusqu'au XVII e siècle une chapelle Sainte Catherine, affectée au service de l'hôtel-Dieu ? Et la création d'une forteresse sur la hauteur voisine entraîna-t-elle, avec le déplacement du village, l'édification d'une nouvelle église au lieu même où se trouve celle d'aujourd'hui ?
Cette hypothèse n'est pas à écarter, car elle a pour elle la dénomination même du village : Arzillaria, lieu où domine l'argile, dénomination que ne justifie nullement son site actuel, et en outre la remarque, que, de tous les villages situés à la limite orientale de la chaîne de collines sur laquelle se trouve Arzilliéres, ce lieu seul n'est pas bâti au pied des hauteurs.
Il y eut à Arzilliéres, au XIe et au XIIe siècles, outre la chapelle de l'hôtel-Dieu, trois édifices consacrés au culte : au château, la chapelle  Saint-Lambert,  exclusivement  réservée  aux  seigneurs et à leur famille ; dans le Bourg, la chapelle Sainte-Marguerite, dépendant de celle du château et affectée aux besoins de la population du village lorsque celle-ci se réfugiait dans le Bourg ; enfin, dans le village même, l'église Saint-Antoine, ouverte à tous les fidèles de la paroisse.
La chapelle Sainte-Marguerite, au service de laquelle était délégué un des quatre chapelains du château, fut réunie en   1234,  avec  l'autorisation  de  l'abbé  du Der, à  l'église Saint-Antoine, à laquelle, en fait, elle servait de chapelle de secours. Le chapelain, néanmoins, en demeura à la nomination des seigneurs et continua à jouir de sa prébende au même titre que les autres chapelains du château.
Les dîmes d'Arzilliéres appartinrent d'abord régulièrement à l'église, mais les seigneurs s'en attribuèrent la moitié, qu’ils unirent à leur fief et qui devint inféodée. En 1284, Ils vendirent leur part aux religieux de Montier-en-Der. A dater de cette époque, les dîmes se trouvèrent partagées par moitié entre l'abbaye de Montier-en-Der et le curé de la paroisse, situation qui dura jusqu'à la révolution.
La part de dîmes revenant au curé était sans charges. Les religieux de Montier-en-Der avaient, outre l'obligation de pourvoir en qualité de patrons aux réparations d'une partie déterminée de l'église, celle de  payer chaque année deux setiers de froment et deux d'avoine aux chanoines de la collégiale de Vitry, dix setiers de froment, dix setiers d'avoine et quatre se­tiers de fèves à l'abbaye de Moncetz, cinq setiers de froment et cinq d'avoine au prieur de Larzicourt, enfin trois setiers de froment au curé d'Arzilliéres.
Les biens de la fabrique consistaient, au XVIIIe siècle, en neuf journels de terre, en trois quartiers et deux fauchées et demi de prés, et en 11 livres 18 sols de rente annuelle.
La fourniture de l'huile nécessaire à la grande lampe du sanctuaire était à la charge des possesseurs de certains immeubles déterminés, tenus en censive. C'est ainsi qu'en 1615 étaient chargés chacun d'une chopine ou demi-pinte d'huile envers la fabrique : Françoise Maslot, fille à marier, à cause de huit denrées de jardin, lieudit le jardin Puttelange ; Etienne Peu­chot, à cause de sa maison du Bourg ; Jean Gallot, à cause de deux sillons de terre au Châtelot, et Blaise Delalain, à cause d'une demi-fauchée de pré à Reniva.
Dans un dénombrement de 1462 se lit la déclaration suivante :
« Item les margeliers de lesglise de sainct Anthoine dud. Arzilliéres prennent chascun an sur la prevosté d'illec quarante sols tournois ; parmy ce doibt avoir une lampe ardant devant lymaige de nostre dame en lad. esglise toutes les fois que Ion y chante messe ou vespres »
 
Source : Recherche historiques sur ARZILLIERES par Louis BROUILLON
Mise à jour : 17/3/2018
Jean Pol Bouilly
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